lunes, 30 de marzo de 2015

76 aniversario de la partida del Stanbrook por Helia Gonzalez

Helia González y Rafa Arnal
La Veu PV - Rafa Arnal 26/3/15
"El 28 de març de 1939 al voltant de 3000 persones eixírem del port d'Alacant amb un vaixell carboner, l'Stanbrook .../... el Capità Dickson i la seua vintena de tripulants ens portaren al port de Metz-el -Kebir, en Orá .../... Les condicions  d'amuntegament, de fred, de fam, de por, d'inseguretat per un futur incert configuraven la nostra situació. Però així mateix era l'única  esperança que ens quedava .../...  El patiment dels homes  en els camps de concentració fou indescriptible, la vida de les famílies a l'Algèria que ja es preparava a patir la fellonia del Mariscal Petain i la segona guerra mundial, fou de misèria i de  dolor. Molts de espanyols emigrants  i  molts de francesos ajudaren els exiliats que arribaren finalment, a portar una vida digna.

 Ens havíem alliberat de la repressió franquista, de segur que havia valgut la pena.

 Gracies pel vostre record.

 Hèlia"

Les camps d’Afrique du Nord

 
Nota: Para leer la noticia en otro idioma se puede usar el traductor colocado en la columna lateral desde la misma página-web
 
24 aout 1944 - 8 février 2015 Marie Rafaneau
À l’origine, les camps d’Afrique du Nord ne sont pas à proprement parlé des camps répressifs mais, très vite la situation va se dégrader. Le dénuement des premiers temps, responsable de situations difficiles, n’a pas le temps de s’améliorer. Très vite, ces camps vont glisser d’une logique d’enfermement à celle d’une mise au travail forcé des internés, pour finalement s’inscrire, sous le gouvernement de Vichy, dans une logique de répression et d’exclusion.

Lorsqu’en mars 1939, les derniers évacués de la zone sud-est de l’Espagne, qui ont cherché refuge en Afrique du Nord, atteignent les côtes du Maghreb, la situation qu’ils rencontrent rappelle celle vécue, au début de l’année, par les exilés de la Retirada. L’improvisation est toujours là, mais, plus que partout ailleurs, l’ambiance générale leur est encore plus défavorable, car si, comme en métropole, la population, en particulier, celle d’origine espagnole, reste très divisée, les autorités ne cachent pas leur haine des « rouges ».
 
Créés pour y interner les combattants des derniers évacués de la zone sud-est de l’Espagne, de l’ordre de 10 à 12 000 réfugiés, composés essentiellement de militants et de cadres de l’administration, qui ont pu s’embarquer avant l’arrivée des troupes Italiennes et franquistes, les camps d’Afrique du Nord sont d’autant plus improvisés et dépourvus d’installations, que les autorités ont été rétives à leur ouverture.
 
L’arrivée de ces quelques milliers de « rouges » est loin d’être appréciée. Leur séjour est d’autant plus redouté que, dans leur grande majorité, ils sont très politisés. Toutefois, l’accueil va être variable en fonction du lieu où les bateaux accostent.

 En Tunisie et au Maroc (limité en raison de la proximité du territoire sous contrôle franquiste), les exilés vont généralement bénéficier d’une plus grande liberté que ceux arrivés en Algérie, en particulier, dans l’Oranie où la prédominance d’une colonie d’origine espagnole, fait craindre à la fois une « hispanisation » de la région et l’émergence de conflits entre pro républicains et pro nationalistes. Ainsi à Oran, où la municipalité va fêter la victoire nationaliste, les autorités vont tout faire pour éviter leur débarquement et, faute de mieux, les évacuer au plus vite vers d’autres régions.
 
Après des mises en quarantaine variables, les civils sont provisoirement abrités dans des centres d’accueil improvisés (ancienne prison civile d’Oran, anciens docks et marabouts installés sur le port, à Ravin blanc, réservés aux hommes) ou évacués vers des centres d’hébergement plus éloignés.

Excepté Ben Chicao, la plupart de ces centres sont situés dans la région d’Orléansville. Les plus importants : Carnot plutôt réservé aux regroupements familiaux dont les conditions sont légèrement meilleures, et Beni Hindel (Molière) destinés aux femmes et aux enfants. L’improvisation constatée quelques mois plus tôt en métropole est également à l’ordre du jour. En revanche, l’absence de réquisitions de locaux pour des hébergements collectifs, obligent les autorités à recourir aux installations militaires, d’où l’importance de réfugiés placés dans des camps sous contrôle militaire par rapport aux centres d’hébergement sous administration civile. [1]
 
En règle générale, les conditions de vie et d’hygiène sont déplorables. Compte tenu de la fréquence des situations d’insalubrité régulièrement dénoncées, les réfugiés sont déplacés de centres en centres dans des conditions également difficiles et pour un résultat nul car ces mouvements ne résolvent rien.
Toutefois, ces conditions aussi pénibles soient-elles, n’ont rien de comparables avec celles des camps d’internement.
 
Parmi ces camps, [2], Cherchell où sont dirigés en priorité les intellectuels et les francs-maçons, et à l’écart des villes, ceux réservés aux miliciens : Relizane (ancienne caserne dans la région de Mostaganem) et au sud d’Alger (Blida) le camp Morand près de Boghari qui abrite quelques 3 000 internés au début de l’été 1939 et le camp Suzzoni à Boghar. Dans ces deux derniers camps, souvent regroupés sous le même nom de « camp de Boghar », les conditions de vie sont plus dures que partout ailleurs en raison notamment d’une surpopulation, et d’un régime d’austérité aggravé par les conditions climatiques.
 
En mai 1939, un rapport du CICIAER (Comité International de Coordination et d’Information pour l’Aide à l’Espagne Républicaine) mentionne : « ils manquent de tout… Avec la chaleur, cela nous permet d’affirmer que pas un homme ne pourra résister dans ces conditions. Ils sont voués au désespoir, à la maladie et à la mort ». [3]
 
Avec l’entrée en guerre, ces camps vont progressivement se militariser, les quelques civils internés à Boghar vont être dirigés vers Cherchell, et ceux de Relizane vers l’ancienne prison d’Oran. À Boghar, les miliciens maintenus sur place sont bientôt rejoints par les suspects de subversion, en particulier les communistes après le pacte germano-soviétique. Pour mieux les contrôler des mesures spécifiques sont prises touchant à la fois à la militarisation des camps et dès l’été 1939 à l’organisation des premières compagnies de travailleurs.
 
Les Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) en Afrique du Nord
En avril 1940, ils sont environ 2 500 dans les CTE pour toute l’Afrique du Nord. En Algérie, ils sont surtout utilisés pour la réfection des routes, l’extraction du charbon dans les mines de Kenadza et la construction du « transsaharien » (voie ferrée qui devait relier l’Afrique du nord [Colomb-Béchar] à l’Afrique occidentale [Niger-Mali]). Perdu en plein désert, ce chantier, commencé lors de la Première Guerre mondiale qui a cessé en 1918 avec le rapatriement des prisonniers allemands, peut être repris grâce à l’utilisation de ces nouveaux esclaves. Les conditions, déjà terribles, ne vont cesser de s’aggraver. Logés dans des marabouts, ces travailleurs forcés vont faire rapidement connaissance avec les calamités naturelles de la région : les variations thermiques, le sirocco, ce vent chaud chargé de sable qui peut devenir une véritable torture, les habitants du désert parmi lesquels les scorpions, les serpents, les araignées... et la soif épanchée dans le meilleur des cas par une eau fétide et chaude ! C’est là que commencent les dysenteries, les crises de paludisme, les diarrhées... Cayetano Zaplana se souvient de ces cris, déchirant la nuit, des malades qui vont aux tinettes, où ils se font dévorer par les mouches. [4]
 
Même les punitions surpassent celles de la métropole. Ici, le cuadrilátero consiste en un espace au-dessus duquel on tend une toile à environ trente centimètres du sol. Dans cette fournaise, le puni peut être maintenu plusieurs jours ! Et toujours la faim et la soif ! Et pas la moindre lueur d’espoir de fuir cet enfer, car celui qui parvient à éviter les fléaux naturels du désert ne peut se soustraire à la vigilance des horribles goumiers à la solde de l’armée française, qui, plus rapides que l’éclair, pourchassent les évadés et les livrent contre une misérable récompense.
 
Pourtant, le pire reste à venir. Sous le gouvernement de Vichy, les CTE sont transformées en GTE (groupement de travailleurs étrangers), véritables bagnes conçus dans une logique d’exclusion. Commence alors une nouvelle génération de camps où les conditions sont cette fois criminelles. Les Espagnols ne sont plus les seules victimes. Leurs rangs vont se grossir des punis des camps de métropole, des opposants et des victimes du régime de Vichy. Les fascistes notoires, tant civils que militaires, qui, le 29 mars 1939, saluaient la victoire franquiste, vont pouvoir assouvir leur haine des « rouges », sans aucune retenue.
 
Toute l’Afrique du Nord a abrité des camps. Il y en a eu en Tunisie : El Guettar, Gafsa ; au Maroc : Bou-Arfa, Ain-el-Ourak, Settat, Tandrara (plutôt réservé aux internés juifs), Méridja (chantiers des mines de charbon de Djerada et du transsaharien qui prend le nom de « Méditerranée-Niger ») à la frontière Algéro-Tunisienne, mais les principaux et les plus nombreux étaient en Algérie. Outre ceux de la première période, citons les plus tristement connus : Oued-Akrouch, Berrouhaghia, Colomb-Béchar, Djelfa ; les terribles prisons de Maison carrée à Alger et surtout du fort Caffarelli, et les camps disciplinaires dont celui d’Hadjerat M’Guil, dans le Sud algérien, où sont envoyés les détenus qui se rebellent. À la fin de la guerre, les responsables de ce dernier camp seront jugés et exécutés comme tortionnaires, ayant pratiqué des méthodes dignes d’un camp nazi.
Notes
[1Ces centres seront fermés dès le 1er mai 1940 après incorporation des hommes internés dans les CTE.
[2Sur les camps en Afrique du Nord, voir :
- Anne Charaudeau, L’exil républicain espagnol : les camps de réfugiés politiques en Afrique du Nord, in Italiens et Espagnols en France 1938-1946, colloque international, Paris, CNRS, 28-29 novembre 1991, sous la direction de Pierre Milza et Denis Peschanski.
- Andrée Bachoud, Bernard Sicot (coord.), Sables d’exil : Les républicains espagnols dans les camps d’internement au Maghreb 1939-1945, ouvrage collectif in Exils et migrations ibériques au XXe siècle n° 3 nouvelle série (BDIC/CERMI/CRIIA), Perpignan, éd. Mare Nostrum, 2009.
[3Rapport du docteur Weissman-Netter in Deux missions internationales visitent les camps de réfugiés espagnols (mai 1939), Paris, CICIAER, 1939.
[4Cayetano Zaplana, Recuerdos de ayer, témoignage recueilli le 15 septembre 1988 par le CIRA (Centre international de recherche sur l’anarchisme), de Marseille. Voir bulletin du CIRA n° 29-30, février 1989, Pépita Carpena, Daniel Dupuy, Antonio Téllez, Les Anarchistes espagnols dans la tourmente, 1939-1945.

La aprobación de la Ley de Seguridad Ciudadana pone en grave riesgo el derecho de asilo

 
Golpe al derecho de asilo: El Congreso da cobertura legal a las devoluciones ilegales
CEAR el Estrella Galán, secretaria general de CEAR
El 22 de octubre de 2014 despertamos con la noticia de la presentación por parte del Grupo Parlamentario Popular de una enmienda al proyecto de Ley de Seguridad Ciudadana (LSC) a través de la que se planteaba una reforma de la Ley de Extranjería (LOEX) española para dar cobertura legal a las devoluciones ilegales que llevan años teniendo lugar en las fronteras de Ceuta y Melilla.
 
A pesar de la exigencia de su retirada por parte de organizaciones de derechos humanos y organismos internacionales como el Consejo de Europa y Naciones Unidas, la enmienda ha sido aprobada en el Congreso de los Diputados e incluida en la nueva Ley de Seguridad Ciudadana (LSC) .
 
El texto establece que quienes intenten cruzar la frontera de Ceuta y Melilla sin autorización “serán rechazados a fin de impedir su entrada ilegal en España”. De esta forma, se crea la nueva figura de “rechazo de frontera” a través de cual se pretende legalizar las devoluciones sumarias en las fronteras de Ceuta y Melilla. La figura del rechazo en frontera  no cuenta con procedimiento regulado normativamente por lo que  no  contempla las garantías  establecidas en los artículos 20 y 22 de la LOEX para los procedimientos de devolución y expulsión (derecho a la tutela judicial efectiva, derecho al recurso contra actos administrativos, derecho a abogado e interprete) así como la garantía de no ser expulsado o devuelto en caso de que se vulnere el principio de no-devolución (artículo 57.6). De esta forma, El “rechazo en frontera” sin garantías ni procedimiento alguno pone en grave riesgo el derecho de asilo al justificar la devolución inmediata de personas que llegan a Ceuta y Melilla sin proceder a la  identificación de aquellas merecedoras de protección internacional y otros perfiles vulnerables. Además, estas personas son  devueltas a Marruecos, país que no garantiza el respeto de sus derechos humanos y el acceso a la protección internacional. Esto supone una grave vulneración del principio de non-refoulement por el que ningún Estado puede expulsar o devolver a una persona a un país donde donde su vida e integridad física corra peligro.
 
Tal y como ha afirmado el Comisario de Derechos Humanos del Consejo de Europa, Nils Muiznieks,  la legalización de las devoluciones ilegales pueden suponer “el principio del fin del sistema de asilo comunitario”. Ningún país europeo ha regulado estas prácticas ilegales, también cada vez más frecuentes en países como Grecia y Bulgaria. La figura del rechazo en frontera  supone por tanto un grave incumplimiento de  la obligación de facilitar el acceso al procedimiento de protección internacional y el respeto del  principio de no devolución vulnerando lo establecido tanto en el ordenamiento jurídico español como a la normativa europea y los tratados internacionales ratificados por España.
 
La redacción incluida en la nueva LSC, priva a las personas necesitadas de proteccion internacional al acceso al derecho de asilo contemplado en el articulo 13.4 de la Constitución Española al tiempo que vulnera los principios de legalidad, de jerarquía normativa, de tutela judicial efectiva  y de igualdad consagrados en este texto. También  se opone a lo establecido en la normativa española  de extranjería y asilo, en el Convenio Europeo de Derechos humanos,  la Carta de Derechos Fundamentales de la Unión Europea, la Directiva de Retorno, Directiva de Asilo, Código de Fronteras Schengen,  Convención de Ginebra de 1951, Pacto Internacional de Derechos Civiles y políticos y  Convención de Naciones Unidas contra la tortura. Resulta a todas luces inaceptable aplicar un régimen fronterizo especial en Ceuta y Melilla al margen de las garantías establecidas en normativa española, europea e internacional.
 
Por otro lado, la apertura de las nuevas oficinas de asilo en Ceuta y Melilla, no debe  utilizarse como excusa para legitimar las devoluciones ilegales de las personas que entran por puestos no habilitados a través de las valla de Ceuta y Melilla.  Al día de hoy,  las personas de origen subsahariano se ven forzadas a llegar a España a través de la valla ya que son numerosos los obstáculos que les impiden llegar a las oficinas. Por ello, es importante recordar que la condición de refugiado no se determina por la forma de acceso al territorio de un Estado. La Ley de Asilo establece expresamente en su artículo 17.2 que “la entrada ilegal en territorio español no podrá ser sancionada cuando haya sido realizada por persona que reúna los requisitos para ser beneficiaria de la protección internacional”. Por ello, tanto las personas que entran por puesto habilitado y llegan a las nuevas oficinas de asilo como aquellas que lo hacen a través de la valla o a nado tienen derecho a pedir asilo y  las autoridades tienen el deber de garantizarlo.
 
La respuesta a la situación existente en la frontera sur de España y de Europa debe partir de un  pleno compromiso por el respeto de  los  derechos humanos de todas aquellas personas que se ven obligadas a abandonar sus hogares. La solución no pasa por blindar las fronteras y dar cobertura legal a prácticas como las devoluciones ilegales sino por abordar las causas que provocan los desplazamientos forzados y habilitar vías legales para que las personas refugiadas puedan obtener protección en países seguros.

domingo, 22 de marzo de 2015

Arucas: "Memorias de Contrabando. Jornadas de Memoria Histórica"


InfoNorteDigital.com - Juan Ferrera Gil -
En la tarde del viernes, 20 de marzo, se inauguró en la Heredad de Aguas de Arucas y Firgas la exposición "Memorias de Contrabando. Jornadas de Memoria Histórica", comisariada por Alexis W. y Dailo Barco, junto con el historiador aruquense Gregorio Arencibia. Podrá ser visitada hasta el próximo 19 de abril. El acto, que contó con la presencia del Viceconsejero de Justicia del Gobierno de Canarias, Pedro Herrera Puente, se abrió con unas breves palabras del Presidente de la Heredad, quien vino a señalar que "fue un reto para nosotros colaborar en esta iniciativa y que así se demuestra la vinculación de la Heredad con la sociedad".

Posteriormente, Nayra Alemán, consejera del Cabildo de Gran Canaria, también intervino para "agradecer la labor divulgativa en los centros educativos para que esto jamás vuelva a suceder". Pino Sosa, presidenta de la Asociación de la Memoria Histórica de Arucas, apenas pudo articular unas breves palabras debido a la emoción del momento dejando, eso sí, inaugurada esta interesante muestra.
 
Luego hubo una visita guiada de la mano de uno de sus comisarios, Dailo Barco, que explicó que "Memorias de Contrabando" se ha expuesto en Tenerife, La Palma "y ahora en Arucas es el mejor regalo que les hemos podido hacer para recuperar la dignidad de los desaparecidos".
 
En el recorrido, Pino Sosa señaló que "yo me iré pero quiero dejar el testigo". Los aplausos sobrevenidos calmaron sus recurrentes y sinceras lágrimas. Gregorio Arencibia, en su exposición, manifestó que "olvidamos lo que vemos, pero no olvidamos lo que sentimos: los sentimientos no se olvidan nunca".
 
El historiador y profesor de la Universidad de Las Palmas de Gran Canaria, Sergio Millares Cantero, cerró el acto de inauguración con una interesantísima charla sobre "Los desaparecidos en Gran Canaria: de la improvisación a la planificación", centrándose en el período represivo de enero a abril de 1937, "que es donde se produce el mayor número de desaparecidos: en Arucas desaparecen unas 70 personas, y continúan en Gáldar y Agaete." Dejó claro el historiador que "todo fue un hecho planificado y destinado al exterminio, pero luego surgió la memoria de los familiares que vinieron a demostrar que las matanzas sí fueron planificadas". Se centró el historiador en dos aspectos, que son motivo de su próximo libro: la expedición de falangistas en el vapor "Dómine" a la Península y la extraña bomba del Hospital San Martín en la capital grancanaria, que Sergio Millares desarrolló con claridad didáctica meridiana.
 
"Memorias de Contrabando. Jornadas de Memoria Histórica", que estará abierta hasta el próximo 19 de abril, es una interesantísima exposición que cuenta, además, con diversas charlas y con la divulgación de documentales sobre los terribles años de las desapariciones en Canarias al inicio de la triste guerra.
 
La exposición es toda una Lección de Historia, así, con mayúscula. Enhorabuena a todos los que han tenido algo que ver en su elaboración y proyección.

Partido Comunista, en la historia de Ceuta

 
Francisco Sánchez Montoya en Historias de Ceuta y el Protectorado Español 16/3/15
Un 15 de abril de 1920 se fundó el Partido Comunista Español. En Ceuta, según unos documentos que han permanecido ocultos durante varias décadas, y a los cuales he tenido acceso, podemos aportar unos apuntes sobre la historia de este partido en la ciudad. Los orígenes del PCE parecen estar en una reunión celebrada el 18 de noviembre de 1934 en el bar San Amarito, cerca de los jardines de San Amaro.
 
El 9 de julio de 1936, cuando apenas quedaban unos días para el golpe, crearon en Ceuta el periódico “El Soviet”. La redacción estaba en la calle Sagasta (paseo de las Palmeras), salía los lunes y Jueves, constaba de ocho páginas y se imprimía en la imprenta Africana, en la calle Clavijo. Su director era el conocido periodista Joaquín Estévez Suárez y los redactores José Martínez-Díaz Ufano, Fernando González López y Bernabé Sánchez Jiménez, y como jefe de pruebas el empleado de la imprenta Alcalá, Manuel Fuentes.
 
En el primer número, en la página tres, hay una pequeña presentación a cargo: ¿Cómo te llamas?, me llamo El Soviet, ¿Cuál es tu bandera?, la de todos los humildes, ¿Dónde te conduce?, A todos los hogares proletarios, bien por El Soviet, sí camaradas, bien; quien dice Soviet, dice igualdad y derecho al trabajo veamos pues, obreros de todas las tendencias  que significa, en Ceuta, este nuevo órgano de la clase trabajadora - significa la voz de la verdad, la voz de un pueblo herido en su amor propio por los señoritos de la reacción y el fascismo. La voz de la justicia social. No negaremos, queridos camaradas, que este nuevo portavoz viene a llenar un vacío  en las filas proletarias”.
 
En la documentación  a la que hemos tenido acceso, se detallan los miembros de la primera ejecutiva en noviembre de 1934, Eduardo Álvarez Suárez, Luis Utor Curbelo, Ramón Arnau Gutiérrez, Manuel Cañada Azpeitia y José Blond Mesa. Tras el golpe militar del 36, todos fueron fusilados. El 24 de junio de 1936 se crea la Radio Juvenil Comunista, su primera ejecutiva la presidió Francisco Mendoza García; secretario, Francisco Sánchez Ríos; tesorero, Manuel España Delgado; contador, Francisco Tosset Castilleros, y los vocales Miguel Guerra García, Elías Caliani Rodríguez, Rafael Domínguez Camacho y Fernando Sánchez Aguilar. Llegaron a crear un taller comunitario en la calle Castelar (zona plaza Azcárate), donde realizaban trabajos a bajo coste de guarnicionería.
 
En 1936 el Partido está creciendo en Ceuta, tal y como se puede leer en el acta del pleno del 10 de junio, donde el secretario  manifiesta no poder seguir en el cargo por más tiempo por el gran trabajo acumulado y pide se nombre un nuevo comité, y más amplio. Tras la votación salieron elegidos Salvador Cárdenas, con 23 votos; Juan Medina, 15; Juan Rivas 11; Luis Utor Curbelo, 11; Manuel Cañada, 11; Bernabé Sánchez, 9, y José Martínez-Díaz Ufano, 8 votos.
 
El partido tenía dividida la ciudad por células, tan solo he podido conseguir la número 10 (Zona del Recinto) su máximo dirigente era José Reyes, la nº 14 (Barriada La Unión) Antonio Martín  y la nº 11 Francisco Rojas.
 
En el Ayuntamiento, contaban, en 1936, con el alcalde Sánchez Prado, su secretario particular, Adolfo de la Torre, y los concejales José Berrocal, Sertorio Martínez y Gómez de Somorrostro, pieza vital en la reorganización del Partido, tal y como lo demuestra una carta que recibió de la central comunista en Ceuta, el 22 de abril de 1936: Estimados camaradas: Hemos recibido su grata del 29 del pasado y nos alegrarnos que hayan oído bien nuestras emisiones y que estas sean de vuestro agrado. Teníamos entendido que en esa no habías que un comunista en el Ayuntamiento, como es que ahora hay cinco, ¿Es que están en la comisión gestora? Con mucho gusto os pondremos al corriente de todo lo que os interese, bien desde nuestras emisiones o por carta, pero os rogamos que nos digáis concretamente que es lo que queréis saber. Aquí os enviamos una postal del camarada Lenin Stalin y por el mismo correo va una revista. Rogándote nos digas si las has recibido. Cordiales saludos”.
 
Prensa y República en Ceuta
La prensa local tuvo un gran esplendor durante la Segunda República, este periódico que tiene en sus manos se comenzó a editar en octubre de 1934. Al proclamarse el nuevo régimen, en 1931, se editaban en la ciudad “La Opinión”, “El Defensor de Ceuta”, “Diario de Ceuta”, “El Pensamiento Escolar” y los semanarios “Renacimiento” y “Ley”. Tras el paso de los meses, se disparan las publicaciones, sobre todo reivindicativas como “Información Obrera”, que vio la luz el 15 de septiembre de 1931, en su cabecera se podía leer: “Del proletariado español y defensor de los intereses de Ceuta”.
 
En octubre de ese mismo año, el semanario “Adelante”, dirigido por Félix Rubio y Eusebio Pellicena. En 1932, “La Voz de Ceuta”, y en mayo, los semanarios “Verdad” y “Unión Ceutí” bajo la dirección de José Lladó, con la cabecera: “Semanario consagrado a defender los intereses de la población y sus ciudadanos sin distinción de clases y sin matiz político alguno”.
 
El periodista Joaquín Estévez Suárez dirigió varios semanarios, todos de un marcado cariz sindicalista. En agosto de 1933, “Renovación”, cuyo propietario era el destacado dirigente del Partido Radical-Socialista y masón José Viñas. El diario “Día” apareció en 1933, fue su director Nicolás Fernández, que ya estuvo en el diario “La Opinión”, este a mediados de 1935 dejó de salir, pero unos meses más tarde en enero de 1936 reapareció con nuevo director, Juan Paño. Tras la sublevación se convirtió en órgano de la Falange local. El 3 de agosto de 1936 ya en su cabecera se podía leer: “Diario Nacional Sindicalista.
 
En ese año también nació, “Mercurio”, publicación bimensual de la Cámara de Comercio. Y también destacar al diario “Lealtad” y el 12 de junio de 1934 el órgano de expresión de Izquierda Republicana “Hoy”, bajo la dirección de Gaudencio Martín. También fueron varios los semanarios deportivos, como “Lunes”, y “Olimpia”, en 1933, “Aire”, y “La Afición”, en 1936.
 
En marzo de 1935 la junta directiva de la Asociación de la Prensa estaba presidida por Gaudencio Martín; vicepresidente, Cipriano Merino; tesorero, José Torres, y secretario, Antonio Parrado. El 27 de enero de 1936 se renueva: Presidente, Antonio Martín de la Escalera; vicepresidente, Gaudencio Martín; tesorero, Ángel Ochoa; los vocales Rafael Vega, García Zapata, Juan Biondi, José Lladó y Ricardo López del Cerro.
 
Durante aquellos años se vivieron en la prensa local situaciones muy tensas, sobre todo cuando llegó al poder el Gobierno radical de Alejandro Lerroux y se coaligan con la CEDA. En septiembre de 1934 el delegado del Gobierno, al conservador, Ramón Arechaga, no le parece nada bien que los vendedores lean, como reclamo, sus titulares.
 
Incluso el director del diario “Hoy”, órgano de Izquierda Republicana en la ciudad, fue detenido y multado con 500 pesetas. En una editorial, su colega y director del semanario sindicalista Renovación, Joaquín Estévez, sale en su defensa: “Muy bien y muy bonito, Su escrito lo esperábamos, puede creérselo, se trataba de nuestras informaciones del Monte Hacho y como en ellas forzosamente había que censurar, ¿Creé el señor Arechaga que por el solo hecho de ser Delegado Gubernativo, puede en cualquier momento hacer cuanto le viene en gana? ¿Será posible que en esta República democrática y de trabajadores, no se vea democracia, ni trabajo y si únicamente persecuciones y detenciones a granel?”. A pesar de estar detenido en la cárcel del Sarchal, el director del diario “Hoy”, logra enviar un escrito a su periódico para que se publique: “Hay un Republicana de izquierda en la cloaca del Sarchal por combatir a los que defendieron la República a la reacción, y quieren que nos callemos con multas y encarcelamientos…”.
 
INICIO DE LA PRENSA EN CEUTA
Muchos son los trabajos publicados sobre la historia de la prensa en Ceuta, como Antonio Rubín en Transfretana, Gómez Barceló y un resumen muy acertado del historiador Rafael Gibert, que tomaremos como reseña. Este escribe que en 1820 se lanzó El liberal Africano, tuvo seis números. Se imprimía en Madrid. Fue su fundador el independentista venezolano de origen gaditano, y fundador de una logia masónica en Ceuta, Francisco lznardi. De 1821 es el Eco Constitucional, impreso en Algeciras. Tenemos que llegar a la guerra de África para que salga a la calle El Eco de Tetuán (1º de marzo de 1860) de Pedro Antonio de Alarcón.
 
También destacar en 1860 El Noticiero de Tetuán, para defender los intereses españoles en África, que duró hasta febrero de 1861. Siete años después se funda la Crónica de Ceuta, tres veces por semana, noticias, literatura e intereses generales; responde a la Gloriosa de Septiembre, y es una afirmación de la ciudad que «si no puede hacer peso en la balanza de la política tiene intereses locales que defender». Desapareció antes de 1874.
 
García de la Torre, infatigable, funda el 16 de febrero de 1883, El Eco de Ceuta; se proclama periódico, cuatro veces al mes, de intereses locales y materiales; el 15 de octubre de 1884. Desde 1º de julio de 1883 tuvo un suplemento en árabe. Tuvo otros prestigiosos colaboradores y mantuvo una polémica con el gobernador general López Pinto Periodismo en Ceuta (1820-1 984) 265 (1883-1889), que multó al director, defendido desde Algeciras por sus colegas El Resumen y El último telegrama; sucumbió el 18 de enero de 1887. Don Eduardo Saavedra, insigne africanista, había exaltado su mérito. Ya el 5 de febrero del mismo año García de la Torre fundaba África (El África, desde 1891), donde destaca Ramos y Espinosa de los Monteros.
 
Rafael Gibert continua con sus reveladores datos… Desde finales del siglo XIX proliferan efímeras hojas, que el historiador deberá consultar: La Bolsa (1888), El Liceo y La lealtad (1889), Casos y Cosas (1891), El sinapismo y El progreso de Ceuta (1893). Breve vida entre 1895 y 1896 tuvo también El Heraldo de Ceuta, nacido para defender los intereses materiales y morales de la ciudad. El Orate (1896), La Linterna (1897) y The Moor… Uno (1899).

jueves, 12 de marzo de 2015

Incógnitas. Mujeres de izquierdas en Gran Canaria 1931-1939

 
Esta monografía del historiador marxista Agustín Millares Cantero supone una contribución pionera al estudio de los quehaceres femeninos en Gran Canaria durante la Segunda República. Los papeles desempeñados por las republicanas en la vida pública se examinan a través de las colaboradoras de prensa, las maestras, las sindicalistas y las militantes de los partidos del Frente Popular, incluyendo a las que ejecutaron funciones dirigentes.

El título rinde homenaje a una de las activistas de izquierdas que utilizó el seudónimo de Incógnita, pero se trata de un tributo en verdad colectivo. La represión fascista que cayó sobre las nuevas ciudadanas ocupa un lugar destacado. Los nombres y las actuaciones de un gran número de mujeres hasta ahora en tinieblas, salen a la luz con una metodología historiográfica rigurosa. Ninguna historia de género podrá escribirse en Canarias, a partir de hoy, sin contar con las aportaciones de un ensayo innovador como el presente.
 
La Librería de Cazarabet
Mas de las Matas

lunes, 9 de marzo de 2015

Mujeres ceutíes, Historias de libertad (I)

Prisión del Hacho
 
Por Francisco Sánchez Montoya en Historia de Ceuta y el Protectorado español
1-3-2015
 
El próximo domingo 8 de marzo se conmemora el Día Internacional de la Mujer con ello se intenta visualizar su lucha, su participación en la sociedad, y en su desarrollo íntegro. Y también de recordatorio de las que dieron sus vidas por un país en igualdad y en libertad, en tiempos difíciles. Mi modesto homenaje a estas mujeres ceutíes lo quiero sintetizar en las que sufrieron represión y cárcel, tan solo por intentar ser libres. Durante los próximos domingos publicaré historias de libertad de mujeres ceutíes, como Isabel Mesa, Antonia Céspedes, Antonia Pérez Padín, África de las Heras, Antonia Castillo, Nani Bermúdez…
 
Comencemos con la ceutí Isabel Mesa, fue una activa militante de la CNT en Ceuta durante la Segunda República, un primer dato lo tenemos en aquella multitudinaria celebración del 1º de mayo de 1931. Las ilusiones despertadas tras el cambio de régimen facilitaron el fortalecimiento de las organizaciones obreras. El tradicional dominio del ejército, junto con la burguesía ceutí, fue sustituida por las alianzas de los sectores emergentes de la sociedad civil, más comprometida con las necesidades de la población.
 
Los anarquistas se hicieron un hueco muy importante entre la población obrera ceutí, ganando cada día más adeptos, su sede en la calle Linares, siempre estaba repleta de militantes. El 1º de mayo organizaron un acto de reafirmación sindical en el teatro Cervantes, la mesa presidencial estaba formada por los anarcosindicalistas más representativos de la ciudad como Pedro Vera o Andrés Garrido, y junto a ellos la joven Isabel Mesa que tras tomar la palabra insistió –como destaca la prensa- en la lucha social y libertaria de la mujer, conseguir las seis horas de trabajo y que se concedan al obrero el jornal necesario para poder vivir dignamente, así como la igualdad de la mujer dentro de la sociedad ceutí.
 
Isabel Mesa, pertenecía dentro de la CNT al Sindicato de Obreros de la Aguja, donde tenía el numero uno. Su actividad sindical fue principalmente en la organización de mujeres trabajadoras. Hubo una huelga en la fábrica de conservas y la empresa trajo engañadas a unas mujeres del Protectorado que cobraban menos de la mitad que las de Ceuta. Isabel habló con ellas para que se unieran, lo consiguió, y terminó la huelga con las reivindicaciones conseguidas.
 
Al tener conocimiento del golpe en la tarde del 17 de julio y poco antes de que una patrulla se personara en su casa pudo huir hacia la costa malagueña en un pequeño falucho, junto a 12 compañeros más. Permaneció en Málaga durante varios meses, y a mediados de 1937 llegó a Valencia, trabajando durante toda la guerra de enfermera.
 
La historiadora valenciana Pilar Molina, estuvo cerca de ella en sus últimos años y nos relata los hechos. Participó en el Congreso de constitución de la Federación Nacional de Mujeres Libres, llegando a ser secretaria de la agrupación local. Isabel, como recuerda la historiadora, siempre decía: “La mujer siempre ha tenido que luchar mucho, no solo teníamos que sembrar las ideas sino luchar contra algunos de los que estaban con nosotros sembrando, la mujer y el hombre tienen que ir caminando juntos, buscando la libertad, codo con codo o cogido de la mano”.
 
Tras la caída de Valencia huye hacia el puerto de Alicante, pero al no llegar el barco que esperaban junto a cientos de republicanos se marcha a Almería a pie, se cambia el nombre por el de Carmen Delgado y luego a Málaga, donde en el año 1941 crea con otras compañeros el periódico clandestino El Faro de Málaga, tal vez pensando en el diario de Ceuta “El Faro”.
 
Nunca se resignó a quedarse relegada a las tareas del hogar, como imponía el régimen, y siguió en la lucha. Descubierta por la policía es procesada y condenada a dos penas de muerte. Vuelve a Valencia y junto a otras compañeras promueve la creación del colectivo de mujeres Unión de Mujeres Demócratas, organización clandestina para ayudar a las personas presas y a sus familias y con actividades en contra de la dictadura.
 
Monta un quiosco junto a Maruja Lara, compañera anarquista inseparable, empeñada en las mismas luchas; en la trastienda tenían la prensa anarquista. En el año 1956 es detenida y durante ocho días es torturada en la comisaría de la calle Samaniego de Valencia. Posteriormente colaboró en la formación de colectivos libertarios como “Libre Estudio”, la Federación de pensionistas de la CNT, “Radio Klara” y el Ateneo Libertario “Al Margen” y perteneció a Dones Lliures y a la Fundación Salvador Seguí de Valencia.
 
ATENEO LIBERTARIO
La historiadora Pilar Molina recuerda las últimas palabras de Isabel, fallecida en febrero de 2002. “Teníamos un Ateneo Libertario en Ceuta, donde se enseñaba a leer y a escribir a los obreros; también música, pintura, esperanto, se hacían asambleas, se hablaba de Revolución, de libertad de ideas. Era una juventud bonita de verdad. Los carpinteros hicieron una vitrina y cada persona llevó los libros que pudo. En mi casa había bastantes libros, que llevamos también. Entonces empezamos a escribir pidiendo más libros a otras ciudades. Si los que recibíamos estaban repetidos los repartíamos ¡Hicimos una biblioteca, chula de verdad! Poníamos bancos de madera porque no teníamos sillas yo era la bibliotecaria. Cuando se proclamó la República la primera bandera que ondeó en el monte Hacho de Ceuta, fue un abrigo mío que era rojo por fuera con el forro negro. Aprendimos que es la anarquía de la mano de Isabel, no sólo por lo que nos contaba del periodo tan difícil que le tocó vivir y que afrontó con valentía, sino por su ejemplo en la vida cotidiana, siempre solidaria. En los últimos momentos nos seguía hablando de libertad, fraternidad…, nos pidió que la recordáramos como Isabel mesa, que la envolviéramos con la bandera rojinegra y todas juntas cantáramos “A las barricadas”. Su idea de lo que es el anarquismo, define toda su vida: “El anarquismo es una senda maravillosa, pero muy escabrosa. Pero hay que seguirla. Y una vez estás en ella no la puedes soltar, te envuelve, te embriaga. El anarquismo es amor, libertad, igualdad, humanidad de todas las condiciones. ¡Ni fronteras, ni color, ni razas, ni banderas! En el anarquismo no hay más que humanidad, sentimientos humanos, aspiramos a todo aquello máximo que se pueda llegar”, cuenta la historiadora Pilar Molina.
 
Antonia Céspedes Gallego
Fueron muchas las mujeres ceutíes que lucharon por una sociedad mejor en libertad y en democracia, desgraciadamente solo nos han llegado los nombres de unas pocas. Pero al menos, que de estas pocas, no se olviden sus nombres. Pero, si tuviéramos que destacar alguna, sería sin duda Antonia Céspedes Gallego, una mujer de fuertes convicciones, de igualdad, solidaridad, y firmeza por sus ideales. Y lo pagó hace ocho décadas con su vida, su cuerpo apareció con un disparo, en la ladera junto a la cárcel del Sarchal, donde se encontraba detenida.
 
Un grupo de falangistas la sacaron en la madrugada del 21 de enero de 1937, y la asesinaron, tenía tan sólo 46 años. Cariñosamente era conocida como “la latera”. La deuda que tenemos con estas ceutíes es imposible de pagar. Antonia Céspedes es un símbolo de otras muchas mujeres que sufrieron esa brutal represión. Mujer adelantada para su época, siempre en primera línea en las reivindicaciones sindicales y mejoras para la mujer, en perpetua actividad por la igualdad de la mujer ceutí trabajadora. Era una persona humilde, vivía en el patio Centenero, una gran luchadora siempre cerca de la más necesitada.
 
También tenemos constancia por la prensa de su actividad sindical, ella trabajaba en la fábrica de conservas, junto a la playa de la Ribera. En mayo de 1931, lideró una huelga para conseguir mejoras para las trabajadoras entre otras reivindicaciones pedía jornada laboral, horarios, salarios e higiene.
 
Lanzaron un manifiesto que se reprodujo en la prensa: “No permitáis que embarquen vasijas y menos aún dejar desembarcar pescado para ninguna fábrica de la península, que proceda de Ceuta, porque perjudicáis grandemente la lucha de estas bravas compañeras” y terminaba el manifiesto con: ¡Trabajadores! ¡No olvidéis este llamamiento! proceded con energía a todo intento de perjuicios contra nuestras compañeras. El comité de huelga. Ceuta, 18 de junio de 1.931″.
 
Tras el golpe militar, fue sacada de su modesta vivienda y trasladada a la prisión de mujeres en el Sarchal, donde se encuentra con otras ceutíes que también fueron detenidas por su militancia republicana y su lucha social. Allí con muchas penurias junto a sus compañeras pasan las horas en el fortín habilitado como cárcel, en espera de acontecimientos.
 
La represión desencadenada fue tan intensa y extendida que no sólo la sufrieron los que habían defendido la República con su labor política y sindical, sino que también cayó la misma sobre aquellos que eran simplemente más abiertos, los incrédulos por cualquier motivo, los que habían destacado en empresas culturales y actividades públicas o simplemente aquellos denunciados por rencillas personales, odios y deudas, de los que se nutrieron las cárceles ceutíes y zona del Protectorado español en Marruecos. Sin embargo, la represión ha caído en el olvido de la memoria histórica de la contienda civil, lo que ha motivado que aún se mantenga que en Ceuta, Melilla y en el Protectorado no pasó nada.
 
Tras la proclamación del estado de guerra Ceuta se convierte en una ciudad llena de miedos y recelos. Desde la misma madrugada del 18 de julio las fuerzas sublevadas, con la ayuda de patrullas de falangistas, comienzan las detenciones selectivas y asaltos a las sedes de los sindicatos y partidos políticos. El comandante general y jefe de la Circunscripción Occidental, teniente coronel Gautier, el 18 de julio de 1936, emitió un duro comunicado: “El que desobedezca las prescripciones de los bandos, publicados anteriormente, será pasado por las armas, sin previo juicio sumarísimo”.
 
En septiembre, el juzgado militar le envía un oficio donde le comunica que se le realizará un consejo de guerra. El día 16, de madrugada fue trasladada al acuartelamiento de Sanidad (hoy manzana del Rebellin). Se le encuadró en un magro juicio contra sindicalistas ceutíes, ella es la única mujer, en total fueron 50 y bajo un mismo epígrafe: “adhesión a la rebelión”, se les dividió en cuatro grupos, tres de doce y uno de catorce. Fueron fusilados veintiséis y el resto a largas condenas. En este consejo de guerra estaba el destacado dirigente sindical, empleado de la empresa de alumbrado y fundador en 1934 del partido Sindicalista, Luis Castillejo, quien seria fusilado.
 
Tras entrar en la sala habilitada para los consejos de guerra, Antonia Céspedes, está frente al estrado, se da lectura al apuntamiento por parte del relator. La lectura se prolonga durante pocos minutos; en ella se da la relación de nombres, seguidos de las acusaciones. Cuando concluye el relator se inicia el interrogatorio, contestando con simples monosílabos a las preguntas que le formula. A continuación se produce un descanso para que el fiscal y el defensor consulten sus notas y preparen las conclusiones finales. Después de media hora se reanuda el juicio con la intervención del fiscal. El consejo de guerra falló pena de muerte, pero a los pocos días se le sustituyó por cadena perpetua y trasladada a la cárcel de mujeres del Sarchal.
 
En el consejo de guerra, ya se le acusaba de ayudar a otras mujeres: “Se le acusa de incitar a las mujeres, ya que en una de las últimas huelgas fue por las casas sacando a las muchachas que trabajaban en el servicio doméstico, para conseguir mejoras sociales y en las elecciones del 16 de febrero de 1936, fue apoderada en una mesa apoyando al candidato del PSOE Manuel Martínez Pedroso”.
 
CONSEJO DE GUERRA JUNTO A 50 SINDICALISTAS
Fue juzgada junto a cincuenta sindicalistas, con aquel macro juicio las fuerzas militares sublevadas querían crear el pánico y el terror entre la clase obrera ceutí, se les dividió en cuatro grupos, en el de Antonia Céspedes, eran catorce: Francisco Serrano, Baldomero Álvarez, Juan Mateo, Luis Moyano, Antonio Vázquez, Antonio Tomeu, Antonio Frías, Ernesto Attias, Rafael Sánchez, Antonio Soto, Federico Martín, Isidoro Expresati y Francisco Castillejo. Otro de los inculpados fue el zapatero Francisco Garrucho, a quien se le acusó de que en su modesto taller de la calle Peligro se celebraban reuniones. El 3 de noviembre se celebró el consejo de guerra, estando presidido por el coronel de Ingenieros Ricardo Seco de la Garza, fallando largas condenas para nueve de los juzgados y penas de muerte para Martín Cortés, Garrucho Pavón, Soto Vargas, Vázquez Soler y Antonia Céspedes Gallego; ésta fue indultada, pero ejecutada en la madrugada del 21 de enero de 1937. El 17 de noviembre a las 08,30 horas, se llevaron a cabo las ejecuciones de sus compañeros de juicio por un piquete de la Falange de los que constituían el destacamento de la prisión de García Aldave.

Mujeres ceutíes, Historias de libertad (II)


De Francisco Sánchez Montoya en Historia de Ceuta y Protectorado español
8-3-2015
 
Antonia Castillo Gómez
Hoy se conmemora el Día de la Mujer, con ese motivo desde la semana pasada, venimos realizando un recorrido por algunas ceutíes, que dieron sus vidas, pasaron penurias y represión por ser libres y luchar por un cambio social, en unos tiempos difíciles, mujeres ceutíes que en esta conmemoración nos sirve de ejemplo. La foto que encabeza este reportaje, es el ejemplo de una ceutí comprometida con sus conciudadanos, la vemos ofreciendo una charla en la Casa del Pueblo de Ceuta, durante la Segunda República, a las mujeres de los obreros sobre la “maternidad”. Esta conferencia le valió un consejo de guerra y su expulsión del Ayuntamiento como facultativa, por las nuevas autoridades, tras el golpe militar del 17 de julio de 1936.
 
Cuando se produce la sublevación, permanece en la ciudad, su marido el catedrático del Instituto Hispano-Marroquí Luis Abad, y militante de Izquierda Republicana pudo salir. Ella continúa en su puesto de trabajo a pesar de los condicionantes adversos. Está observando desde el mismo inicio de la sublevación como muchos de los compañeros de su marido son detenidos y fusilados. Ella sabe que a todos los funcionarios municipales que hayan tenido alguna vinculación con partidos o sindicatos se les está instruyendo un expediente de depuración.
 
La comunicación le llegó el 20 de diciembre de 1938, donde se le acusa, entre otras cosas “historias inventadas”, de “negligencia en su trabajo”. Con este trámite se le pasa factura por su matrimonio con Abad y por sus actividades políticas. Pero este primer expediente era tan solo el comienzo de un tortuoso camino que, por desgracia, solo había comenzado a recorrer.
 
La represión ejercida le obliga abandonar la ciudad. La siguiente noticia que se tiene de ella es de finales de 1940 y se la sitúa en Burgos, volvió a ser, al igual que en Ceuta, la primera mujer en formar parte del Colegio de Médicos. El refugio en esa ciudad le sirvió para ir madurando la posibilidad de exiliarse y poder reencontrarse con su marido, y lo más importante desarrollar con completa libertad su profesión, sin miedo a represalias del franquismo.
 
En 1945 se traslada a México. Unos años después viajó a Nueva York, siendo pionera en el estudio del cáncer. Mientras tanto su marido está en un campo de concentración en Oran. En 1953 Abad pone rumbo a la capital azteca y, finalmente, transcurridos dieciocho años se reencuentra con su mujer. Una vez que los dos están juntos planifican sus vidas. La doctora Castillo se especializa en el campo de la oncología ginecológica y su marido es profesor en la Universidad azteca.
 
A finales de 1970 Antonia Castillo notó un importante empeoramiento de su salud y en vista de su progresiva enfermedad decidieron regresar a Madrid. A principios de 1971 fallece y su marido decide enterrarla en Gádor (Almeria), su marido falleció el 13 de noviembre de ese año.
 
Antonia Pérez Padín
La ceutí Antonia Pérez Padín, fue una mujer de fuertes de convicciones de solidaridad y ayuda a los más necesitados, tras el golpe militar padeció ocho años de cárcel entre el Sarchal, Puerto de Santa María o el Dueso. Tenía seis hijos, regentaba una modesta casa de comida en la zona de la Puntilla. Su marido Antonio Berrocal, fue concejal durante la Segunda República. Después de la sublevación fue encarcelada el 14 de agosto de 1936 en la prisión de mujeres y su marido, fusilado.
 
Su nieta Gloria, quien ha escrito varios libros sobre las vivencias de su abuela, nos cuenta: “La primera imagen que me viene de mi abuela es la de una mujer vestida siempre de negro, con las piernas hinchadas por las varices y con una propensión al suspiro profundo, casi expelido desde el bajo vientre, cuando oía las noticias del llamado parte‟.
 
Nunca nos habló de la guerra, ella hablaba de los “hoteles” donde había estado. Mi abuela no paró de contarme atrocidades. Ha sido el referente más importante que he tenido en mi vida. De las atrocidades solo voy a mencionar el apuñalamiento de una compañera suya en la cárcel de el Sarchal mientras iba hacia el paredón de fusilamiento. Al parecer, un falangista que quería los favores sexuales de la víctima y que fue rechazado una y otra vez, se vengó apuñalando al objeto de su deseo mientras la conducía al paredón. La pobre mujer le gritaba a mi abuela “Antonia, Antonia, que me mata, que me apuñala” y mi abuela nunca pudo olvidar aquellos gritos. Aún años después, mientras me lo contaba llorando y maldiciendo, seguía oyéndolos, cuando les detienen en 1936 sus hijos tienen unas edades que oscilan entre los diez – la hija mayor- y dos el pequeñín”.
 
“Esos niños pasan al cuidado de familiares y dos de ellos van –según mi madre– al asilo, aunque supongo que sería el innombrable “Auxilio Social”. No pudo cuidar de sus hijos y eso fue lo que más le destrozó durante los más de siete años que pasó en las cárceles franquistas con dos penas de muerte: una por pertenecer al Socorro Rojo Internacional y la otra por su pertenencia al Partido Comunista. Mi abuelo no se libró de la pena de muerte. Fue fusilado junto con 32 personas la madrugada del 21 de enero de 1937 y en su propia finca, en la Posición A”.
 
Mujer de carácter fuerte y recio -heredado de su madre Jacinta- y con las ideas muy claras sobre las injusticias sociales, ideas que supongo le fue aclarando su padre maestro anarquista. Para concluir este testimonio de Gloria Berrocal sobre su abuela añade: “Ella mostró a lo largo de toda su vida una fe ciega en el ser humano. Su solidaridad con los huelguistas portuarios en Ceuta, solidaridad que podía llevar a cabo gracias a que tenían un colmado y una casa de comidas, su asistencia como comadrona a las mujeres que la necesitaban, su sentido de la justicia que nunca se enturbió ni siquiera en sus últimos años en que seguía comentando la situación política no solo nacional sino también la internacional, hacían de mi abuela un ser excepcional.
 
Sin embargo, creo que no fue la única y que perteneció a una estirpe de mujeres que supieron ser libres, independientes y luchadoras en aquellos difíciles años del siglo pasado. Cuando hoy se dice que una mujer es una “superwoman” porque trabaja y además crea una familia, yo me sonrío pensando en la generación que le tocó lidiar con las atrocidades de la Guerra Civil y pienso en mi abuela que atendía el colmado y la casa de comidas, le ponía una inyección diaria a mi abuelo que padecía del corazón, paría un hijo tras otro, atendía en el parto a otras mujeres y además sacaba tiempo para sus reuniones del Socorro Rojo y del partido, y asumo la altura del listón que dejaron todas ellas y no dejo de lamentar el poco reconocimiento que han tenido esas mujeres gracias al aplastante silencio mantenido tanto en la dictadura como en la democracia”.
 
Diana Bermúdez-Reyna
Cuando la pequeña Diana recorría las calles de Ceuta en aquel verano de 1936, de la mano de sus padres, nada le hacía presagiar que en pocos días cambiaría su vida y la de su familia. Su padre era un reputado capitán aviador, destinado en el aeródromo de Sania Ramel en la capital  del Protectorado, Tetuán, y en 1933 fue delegado del Gobierno de la República en Ceuta.
 
Diana fue una de los miles de menores enviados al exilio durante la Guerra Civil Española desde la zona republicana a la Unión Soviética, entre los años 1937 y 1938, para evitarles los rigores de la guerra. En un primer momento, disfrutaron de un cálido recibimiento y un trato en general bueno por parte de las autoridades soviéticas, mientras la guerra civil seguía su curso. Sin embargo, con la entrada de la Unión Soviética en la Segunda Guerra Mundial y la invasión nazi de las zonas en que se encontraban las casas donde estaban alojados, hubieron de sobrellevar la dureza de la guerra, y posteriormente la de la vida entre una dictadura comunista que no les permitía salir del país y otra dictadura derechista que miraba con recelo a los que finalmente lo consiguieron.
 
En la tarde del 17 de julio, todo cambió, su padre defendió junto a otros militares leales al Gobierno el aeródromo de Tetuán, haciéndose fuerte e intercambiando fuego, pero nada pudieron hacer y a las pocas horas fueron detenidos por los militares sublevados, el 15 de agosto de 1936 fue sacado de la fortaleza del monte Hacho y ejecutado. Siendo enterrado en el cementerio de Santa Catalina en Ceuta.
 
La madre de Diana se encuentra sola con cuatro hijos, intentó por todos los medios salir de Ceuta hacia Valencia donde estaba su familia.  Pero no es nada fácil, el sur está tomado por los sublevados, y llegar hasta el levante es tarea imposible. Al proceder de una familia de la alta sociedad madrileña, el abuelo paterno de Diana era teniente general y su abuela familiar del escritor Salvador de Madariaga, consiguen que se realice un intercambio en Tánger, organizado por la Cruz Roja Internacional. Tras llegar a la ciudad internacional embarcarían en el barco que hacia la travesía, una vez por semana, hacia el sur de Francia y desde allí al pueblo valenciano de Russafa.
 
Cuando todo parecía tener una cierta normalidad, una mañana quedó marcada en la memoria de la pequeña Diana, apenas tenía cuatro años: “Han pasado muchos años, pero parece como si lo estuviera viviendo ahora, nos encontrábamos en el piso de Russafa, mi abuela a un lado y mi abuelo llorando, con las manos en la cara. Dos señores uniformados me cogieron en brazos y nos llevaron a mi hermana y a mí, mientras yo lloraba y preguntaba por mi madre, recuerdo que me abracé a una muñeca y no la solté, hasta muchos años después”.

Sus dos hermanos, José Luis y Flavio, fueron enviados a la URSS en la madrugada del 13 de junio de 1937.
 
Al llegar a Leningrado, la actual San Petersburgo, la separaron de su hermana y la llevaron a una casa para niñas pequeñas. Pocos meses después de acabar la Guerra Civil, en agosto de 1939, la abuela paterna, Presentación de Madariaga, un nombre frecuente en los “Ecos de Sociedad” de la prensa madrileña -viuda de un teniente general, había sido Dama de Honor de la reina Victoria Eugenia- logró que el Gobierno franquista, a través de sus embajadas en Roma y Londres, consiguiera que los ejecutivos de Mussolini y Chamberlain mediaran para facilitar el retorno de sus cuatro nietos.
 
El intento fue en vano. Con la invasión de Rusia por parte de Hitler, en junio de 1941, Diana y el resto de los niños fueron evacuados de Leningrado a una aldea en las llanuras del Volga. Nuestra pequeña tuvo que luchar por salir adelante, aprendió el ruso, era muy inteligente y nada se le resistía. Gran modista pronto comenzó a realizar trabajos, después entró a trabajar en una fábrica de misiles. Los años fueron pasando y la promesa del retorno a España no comenzó a ser una realidad hasta 1956, para entonces ya había formado su propia familia al casarse con un ruso de origen ucraniano. Y por fin, el 17 de diciembre de 1990, consiguió permisos para toda su familia, incluidos sus tres hijos con sus respectivas parejas y los cuatro nietos que ya tenía.

 A muchos niños, como Diana, no les quedó más remedio que marcharse.
 
África de las Heras
La ceutí África de las Heras, fue la espía española más activa al servicio soviético. Tendríamos que recordar que África nació en la calle Soberanía Nacional (hoy calle Real) el 27 de abril de 1909. En el seno de una familia militar acomodada, su tío Francisco de las Heras, era un prestigioso abogado y alcalde de Ceuta, en los años veinte. Quien desee, profundizar en su vida le recomiendo el magnífico libro escrito por Javier Juárez  “Patria, una española en la KGB”.
 
África se traslada a Madrid, donde estudia en un colegio de monjas. En 1930, se tiene constancia de su militancia en el partido Comunista.  Fue captada por el servicio de información soviético (NKVD) durante la guerra civi. Estuvo implicada en el asesinato de Trotsky, participó como guerrillera en la URSS durante la Segunda Guerra Mundial, y fue una decisiva agente del KGB durante la guerra fría en Latinoamérica. Alcanzó el grado de coronel del KGB y está considerada una figura legendaria de los servicios de inteligencia de la extinta Unión Soviética.
 
Falleció en 1988 y está enterrada en Moscú. María Pávlovna, María de la Sierra, Ivonne, Znoi, Patricia y Patria son algunos de los nombres que utilizó. Esta espía ceutí obtuvo numerosas condecoraciones de la URSS. La vida de África de las Heras, nacida hace casi un siglo en Ceuta y fallecida hace dos décadas en Moscú, estuvo rodeada de misterio. Estando en Buenos Aires en 1956, Moscú envía a un nuevo jefe de espionaje para la zona.
 
Ese mismo año, en aras del trabajo conjunto en favor de la URSS, se casará con él. Se trataba de Valentino Marchetti, en realidad Giovanni Antonio Bertoni, un italiano que huyó a la URSS en 1925 y volvió a Italia en 1944 para organizar una red de espionaje. Aunque en Moscú sostienen que, a pesar de ser un matrimonio de conveniencia, tuvieron una feliz vida familiar.
 
Tras fallecer su marido, regresó aparentemente a Moscú en el otoño de 1967, pero salió al extranjero al menos en tres oportunidades más – en dos ocasiones, a Uruguay –, y el fin de su carrera como espía coincidió con el comienzo de su labor como instructora de agentes, en 1971, aunque permaneció en el KGB hasta 1985. Durante la II Guerra Mundial, terminó unos cursos de radio y sirvió en un destacamento guerrillero donde le entregaron dos granadas, una pistola y un puñal: si corría peligro de ser tomada prisionera debía utilizar las granadas para destruir el radiotransmisor y el libro de claves antes de suicidarse.
 
Lanzada en paracaídas, actuó en la retaguardia alemana a partir de mayo de 1942. Tras sus hazañas de guerra, en 1944 regresó a Moscú e ingreso en uno de los destacamentos del Comisariado de Seguridad de la URSS. A finales de enero de 1946 pasa en automóvil de Berlín a París, donde se establece haciéndose pasar por refugiada. Un año después cruza la frontera franco-española, pero entonces Moscú decide enviarla a Uruguay, hacia donde parte en diciembre de 1948 y donde se establece como modista para no levantar recelos.
 
Un año más tarde de su llegada se casa con el escritor uruguayo Felisberto Hernández. El matrimonio duró tres años hasta que se divorciaron. Luego se volvió a casar con un otro agente de la KGB, italiano, llamado Valentino Marchetti. Ambos abrieron, como pantalla para sus actividades, una casa de compra y venta de antigüedades en el casco viejo de la ciudad de Montevideo. El Jefe del espionaje Vladimir Stanchenko confirmó la gran importancia de la ceutí en el entramado de la KGB al revelar, en julio de 1993, al diario El País que “después de la guerra, y hasta mediados de los años 70 fue responsable en Europa y América Latina de todo el entramado político

sábado, 7 de marzo de 2015

Conferencia en la Casa Arabe - de Madrid

 
 
Estimados Amigos/ Amigas;

Doy la conferencia sobre “Exilio republicano en el norte de África  en 1939  y los campos de concentración en Argelia"

 el 22 de abril  en la  Casa ARABE  de Madrid a las 19h
 
C/ Alcalá nº 62, 28009 Madrid
http://www.casaarabe.es/
 
Eliane Ortega Bernabeu

Presentació llibre "Els catalans de Guinea"

 
Presentació Dimarts 24 de març. 19 hores. Llibreria Documenta, Pau Claris 144. Barcelona
 
El maig de 1969 es produí la fugida massiva de colons d'una petita possessió espanyola a l'Àfrica: Guinea Equatorial. Entre ells hi havia catalans que, fins i tot, hi havien nascut. Per a ells, era abandonar el paradís... encara que hagués estat sota un règim dictatorial, colonialista i segregacionista.
 
Seduït per les seves històries, Antoni d'Armengol en va fer un documental que s’emeté per TV3, i ara n'ha fet un llibre, en què dóna als protagonistes l'oportunitat d'explicar les seves experiències, com era la vida a la colònia i com van viure el tempestuós procés de descolonització de Guinea Equatorial.

Llibre basat en el documental de TV3 Els catalans de Guinea
El text va acompanyat amb 50 imatges
 
- EIX DIARI
 
AUTOR:

Antoni d’Armengol i Galceran (Barcelona, 1964).
Llicenciat en Ciències de la Informació per la Universitat Autònoma de Barcelona en la branca de periodisme. Ha col·laborat en diversos mitjans de comunicació i en el servei de premsa del Departament de la Presidència de la Generalitat  de Catalunya. És reporter dels serveis informatius de TV3 des de l'estiu de 1990 i actualment és redactor de la secció de política.
 
Coautor del llibre d’entrevistes El paisatge i la mirada, on 25 personalitats de la cultura i la societat civil catalana feien una descripció dels seus paisatges favorits.
 
Com a reporter de TV3 ha realitzat diversos treballs periodístics com, sobre l’abocament del Prestige o els atemptats de l’11 de setembre a Nova York, on va ser enviat especial. També ha elaborat diversos reportatges per als programes Actual i 30 Minuts, com Café para todos?, Miralls de sobirania  i El secret del bolet. També és autor dels documentals Irla, El president oblidat i Els catalans de Guinea, sobre el qual s'ha basat aquest llibre.